Dark Lines / Red Softness 

Ballet néo-classique pour 9 danseurs

Durée : 40 min

Chorégraphie : Yannis Chevalier

Musique : Arvö Part

Scénographie, décors, lumières : Paul Sériot

Costumes : Yannis Chevalier, Paul Sériot / Réalisation : Stéphane Hardy

Distribution :

Yuka Ebihara, Yannis Chevalier

Camille de Bellefon, Andie Masazza, Isabelle Ménard, Elsa Nguyen Trong, Pauline Puicercus / Pierre-Antoine Brunet, Paul Sériot

 

 

Argument :

Yannis Chevalier construit et déconstruit le langage du ballet classique pour modeler un nouvel univers. On retrouve les références des mouvements classiques auxquels s’ajoutent les nuances de la technique contemporaine. Scénographie froide : une série de trois petits carrés blancs et d’un grand carré blanc sont les seuls havres de paix, opposés à une scène entièrement noire. Sept danseurs, cinq femmes et deux hommes, tous vêtus de costumes rayés noirs et blancs commencent à danser derrière des rideaux qui posent un voile sombre sur les carrés blancs. Les rideaux symbolisent l’emprisonnement des danseurs dans un monde inhumain, mécanique. Chaque danseur, au rythme de son apparition et de sa mise en lumière, fait s’élever le voile qui l’oppresse. La musique cruelle et funèbre accompagne les mouvements saccadés des corps qui s’effondrent et ont peine à se relever. Les danseurs s’avancent, les mains emprisonnées dans le dos et évoluent lentement et péniblement. Au fil de la pièce, ces « Dark Lines » sombres et graves vont progressivement acquérir de la fluidité. Une danseuse vient inscrire son désir de faire évoluer ce monde terne et monochrome, deux hommes se partagent les carrés blancs où ils peuvent exprimer à la fois leur souffrance et leur besoin de fuir cette oppression et de fluidifier leur geste.

Arrivent alors les deux danseurs qui sauront humaniser cette raideur glaciale. Leurs costumes, dans des tons de rouge, montrent leur épanouissement et sont une éclaboussure de couleurs chatoyantes et chaudes. Ils affrontent alors la scénographie pour finir par se jouer du langage académique et exprimer leur liberté de mouvement, de corps et d’âme. Homme et Femme profitent alors pleinement des jeux de lumière de la scène pour la transformer et faire apparaître la lueur d’espoir, la disparition des voiles sombres et l’apparition d’un pan de tissu rouge et dentelé…

C’est dans ce nouveau décor que s’expriment enfin librement tous ces êtres qui réapprennent à danser ensemble, au travers d’un mélange de pas codifiés et de mouvements anticonformistes. Le final est une symphonie de mouvements avant que la présence sereine des deux danseurs ne rayonne sur la scène et apaise enfin ce monde chaotique.

 

Extraits musicaux :

 

 

 

   

Extraits Vidéos :

 


Dark Lines / Red Softness
Andie Masazza

 

 

 


Yuka Ebihara / Yannis Chevalier
Dark Lines / Red Softness

 

 

 

 Photos : (crédits Fabrice Mallard)

 

 

 

 

 

 

 

 
 



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